Patrimoine Immobilier - Chapelle et première église


Chapelles et Première église

Faire "Ctrl" et "+" pour agrandir l'image.

Quelqu'un aurait-il une photo des 2 chapelles de 1845 et 1847? (svp)


Célébration du 150 iem, Histoire des églises, CL-EGL-016 (endos).JPG
Classeur - EGL


Sur le plan religieux, on parle aussi de regrouper en une seule mission celle de Stanfold et de Somerset. C'est grâce aux demandes de Pierre Richard que cette idée est abandonnée. Ceci amènera l'élection le 26 octobre d'un corps de syndics pour voir à l'organisation de la paroisse et l'érection d'une église à Stanfold.

1848 (P.12)
Le lundi 10 avril, Pierre Prince vendra ; aux cinq syndics, dont Louis Richard et Léon Thibodeau, pour la somme de 6 livres, un lopin contenant 8 arpents et demi pour l'érection de l'église.
Le mardi 11 juillet, il y a érection canonique de la paroisse de St-Eusèbe de Stanfold Le dimanche 12 novembre a lieu l'élection du premier corps des marguilliers dont firent partie Pierre Prince, Louis Richard et François Pratte. Louis devint le premier marguillier du banc et Pierre Prince le troisième. C'est ainsi que Pierre devint probablement le premier marguillier du banc à son tour, en 1851.

1849
Le jeudi 11 janvier, il y a bénédiction de la première cloche de l'église de Stanfold. Elle est baptisée « Julie-Esther » probablement en l'honneur de Esther Beaudet, épouse du Fançois-Xavier Pratte, premier notaire établi à Stanfold en 1844 et beau-frère , par sa soeur Marguerite, de Pierre Prince.

1851
Probablement l'année ou Pierre fut le marguillier du banc de la paroisse de St-Eusèbe de Stanfold.
Ce texte provient du livre de Florent Charest.


Livre Florent Charest
Textes provenant des livres de Charles-Édouard Mailhot.

La première chapelle, LB01-P09.JPG
LB G.-P N.

En 1844, Louis Proulx, le curé de St-Antoine de Tilly, se rendit pour fixer l'endroit de la première chapelle. Prospère Roux a été témoin de ce fait. L'abbé Alfred Manseau vicaire de Stanfold.

L'Union des Cantons de l'Est, vol. 24, no 19 (16 mai 1890) : 3.


No d'identification : 12 837

1890, 05-15 p2-p3, croix_3.jpg

1890, 05-15 p2-p3, croix_3.jpg
Journal
La première chapelle, 19-DIV-061, p.54 à 57 (0).JPG
La première chapelle, 19-DIV-061, p.54 à 57 (1).JPG

Histoire des curés, CL-EVE-030.JPG
Histoire des curés, CL-EVE-030 (1).JPG
Livre 19-DIV-061
Classeur - EVE
La construction de la chapelle remontait à l'été 1845. Auparavant, le choix de son emplacement avait donné lieu à un débat passablement agité. Pour tout dire, et selon le résumé qu'en fait le curé Baillargeon dans le premier volume des Bois-Francs de l'abbé Mailhot, la division entre les paroissiens était particulièrement prononcée. Trois sites faisaient l'objet des discussions. Le premier était situé dans le dixième rang, sur la terre de Joseph Girouard qui tenait un magasin. Selon le recensement de 1861 qui relève le nom de Théophile Girouard (ce dernier a repris le moulin de son père) sur le neuvième lot du dixième rang, ledit emplacement serait vis-à-vis de l'intersection de la route 263 et du onzième rang Centre, juste là où l'on retrouve le pont. Le second site se trouvait à la sortie ouest du village, dans les environs de l'intersection formée par la rue Saint-Jacques et le dixième rang Ouest. Enfin, le troisième n'est autre que celui où se retrouve l'église aujourd'hui.

Donc, l'assemblée fut houleuse, un participant se permettant même, chose rare à l'époque, d'apostropher le représentant de l'archevêque. II faut comprendre. En 1845, les moyens de com-munication sont rudimentaires; quant au réseau routier, il est à peu près inexistant. Dans ces conditions aussi, la moindre distance à parcourir correspond à un éloignement malaisé à franchir.

Le curé Proulx n'en retint pas moins un site à la fin de la rencontre, en l'occurrence le site actuel, alors propriété de Pierre Prince. Apparemment, c'était le seul libre de redevance. Or, pour l'autorité épiscopale, il s'agissait là d'un préalable essentiel. Les opposants n'abandonnèrent pas pour autant. Ils imaginèrent alors un subterfuge censé mystifier la population et l'inciter à changer d'avis quant à l'emplacement prévu.

Un matin de novembre, en effet, la croix plantée sur le site retenu avait été transportée, sans qu'on puisse expliquer comment et pourquoi, sur la terre de Paul Chandonnais, un peu plus loin que l'intersection du dixième rang et de la rue Saint-Jacques Ouest. Les instigateurs de la manoeuvre souhaitaient que le fait apparaisse comme inexpliqué et inexplicable et, de là, comme un signe de Dieu pour déterminer l'emplacement définitif. Mais le fait prit davantage l'allure d'un pétard mouillé, les autorités religieuses refusant d'y voir là un quelconque miracle et attribuant plutôt le scénario au groupe d'opposants, ce qui se révéla exact.

Autorisée par l'archevêque en avril 1845, la construction de la chapelle fut donc achevée l'été suivant sur le terrain alors acheté de ses propriétaires Pierre Prince et Marguerite Pratte:

Le 10 avril 1848, M. Pierre Prince et son épouse dame Marguerite Pratte, passèrent devant le notaire Charles Cormier de Somerset, cédant pour le prix de six livres 7, argent courant, un terrain pour l'église au Sieur Édouard Dufour [dernier missionnaire](8).

On y construisit une chapelle de 120 pieds de long sur 45 de large, soit plus ou moins 500 mètres carrés de superficie. Malheureusement, ses assises n'étaient pas assez solides et le 2 avril 1847 la chapelle s'écroulait sous le poids de la neige. On eut vite fait cependant de la reconstruire avant l'arrivée du premier curé.

Maintenant, pour conclure sur l'emplacement de la première chapelle, il importe de remarquer qu'au moment d'en fixer le lieu, on a fait bien davantage : on a surtout situé le coeur du village qui, comme nous venons de le mentionner, aurait pu se retrouver au pont de la route 263 près du onzième rang Centre ou, encore, à proximité de la rue Saint-Jacques Ouest et du dixième rang Ouest.
Livre 150iem, p.207 et 208 Livre 150e
La première chapelle, 19-DIV-061, p.54 à 57 (2).JPG Livre 19-DIV-061
05-FGN-048, p.1, texte1.JPG Livre 05-FGN-048
On veut construire une église

En septembre 1859, quelques jours seulement après la seconde visite de l'évêque (il était venu une première fois en juillet 1855), les paroissiens adressent une nouvelle requête au prélat. Cette fois, on veut construire une église et une sacristie en brique. On demande donc aux commissaires civils la permission de faire une élection de syndics. C'est à eux, en effet, qu'incombera la planification et le suivi du projet. Leur influence est grande et va bien au-delà de celle du curé, comme nous permet de le constater cette note tirée du cahier des délibérations de l'automne 1860 et signée par le curé Narcisse Pelletier :

Attestation pour la postérité
Je, soussigné, curé de la paroisse de Saint-Eusèbe-de Stanfold, certifie par la présente que [?] contre mon gré et ma volonté que l'église maintenant en construction a été placée [?] de travers. J'ai fait toutes les instances auprès des syndics pour bâtir par depuis [sic] la chapelle actuelle ou sur le terrain qui se trouve en avant [...]. Mais les syndics dans leur [?] se sont opposés, disant qu'il ne reste pas assez d'espace devant l'église. Par esprit de parti et pour contrarier le Curé, la majorité des syndics ont jugé à propos de la placer ainsi de travers[...] . Voyant leur parti pris et sachant que je ne gagnerais rien vis-à-vis de quelques syndics, et surtout de maître Léon Thibodeau qui gouverne les autres, j'ai été forcé d'approuver cette position afin d'en finir avec eux, car j'étais fatigué des tracasseries [...].

Le projet progressa rondement et un an plus tard, soit le 25 septembre 1860, le curé de la paroisse Notre-Dame de Québec, Joseph Auclair, procéda à la bénédiction solennelle de la pierre angulaire. Assistaient également à la cérémonie, mise à part la population, le premier curé de Stanfold, Antoine Racine, et les curés des paroisses environnantes dont ceux de Saint-Christophe, Saint-Calixte et Saint-Médard de Warwick.

L'église, un peu plus grande que la chapelle avec ses 665 mètres carrés de superficie, offrait en façade un clocher de 48 mètres de haut où l'on suspendit deux cloches : la « Marie-Lucille-Caroline » qui pesait 375 kilos en juillet 1864 et la « Charles-Lucie-Louise-Hermine » bénite en juin 1871 et dont le poids atteignait 345 kilos. Aucune mention quant à la « Julie-Esther », la cloche de la première chapelle. De toute évidence et selon ce qu'on peut lire dans le rapport paroissial du curé Baril en 1870, elle n'est pas du nouveau clocher. Autre imprécision, il nous a été impossible de savoir si le carillon de trois cloches qu'on installera en mai 1890 va remplacer la « Marie-Lucille-Caroline » et la « Charles-Lucie-Louise-Hermine ».
Livre du 150e, p.209 et 210 Livre 150 iem
Construction de la premiere église, LB01-P66.JPG LB G.-P N.
Témoignage d'un individu qui a fait le tour des Bois-Francs. Il dit du village de Somerset qu'il est «bâti en amphithéâtre». Il ajoute: «Le village est beau; avant d'y arriver on traverse une rivière qui fait marcher plusieurs moulins. La chapelle de Somerset est très pauvre, le clocher n'est qu'une charpente de vingt cinq à trente pieds d'élévation au haut de laquelle est placée la cloche sous un petit toit». Concernant Stanfold, le voyageur dit que ce village possède «la plus petite chapelle des townships». L'Union des Cantons de l'Est, vol. 2, no 18 (08 avril 1868) : 3.

No d'identification : 7 808



Journal
L'évêque de Trois-Rivières est attendu en visite pastorale à Saint-Eusèbe de Stanfold. Il a voulu laisser les travaux de l'église s'achever, pour aller donner la confirmation aux enfants de la paroisse. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 4, no 42 (22 septembre 1870) : 2.

No d'identification : 10 304


Journal
La paroisse de Stanfold vient d'acquérir une cloche de 758 livres pour son église. La bénédiction aura lieu le 15 juin prochain. Le public, et particulièrement les membres du clergé, sont invités. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 5, no 24 (17 mai 1871) : 2.

No d'identification : 13 721

1871-05-17 p2-p3, cloche.jpg

Journal
Bénédiction de la cloche de Stanfold le 15 juin. On souhaite que de nombreux catholiques se déplacent pour l'occasion: c'est une partie souvent négligée de notre culte et l'obole que versent les assistants va pour la colonisation. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 5, no 27 (09 juin 1871) : 2.

No d'identification : 13 776


Journal
À Stanfold, le nouveau marguillier est Louis Thibeau, en remplacement de Firmin Lecompte (dont le terme d'office est expiré). L'Union des Cantons de l'Est, vol. 24, no 5 (01 février 1890) : 2.

No d'identification : 12 685


Journal
«Le village de Stanfold vient de faire l'acquisition de trois cloches magnifiques dont la bénédiciton aura lieu prochainement». C’est la première église. - La bénédiction de ces cloches a eu lieu le 27 mai. Pour l'occasion, les habitants avaient décoré leur maison et les «pavillons français et anglais se faisaient dignement concurrence pour recevoir» Mgr Gravel et Mgr Racine (évêque de Sherbrooke). Liste des personnes présentes (dont des membres du clergé). Durant la cérémonie, les 22 musiciens de la fanfare du collège commercial d'Arthabaskaville ont animé l'événement. La fanfare est dirigée par les frères Corentin et Francis, et par leur directeur, frère Sidonius. Après la bénédiction, les paroissiens firent sonner les cloches et il y eut un grand banquet pour les membres du clergé chez le Rév. Desaulniers (24, 21, p. 2). L'Union des Cantons de l'Est, vol. 24, no 17 (01 mai 1890) : 2 (suite: 24, 21, p. 2).

No d'identification : 12 800

1890, 05-01 p2-p3, trois cloches.jpg

Journal
L'Union des Cantons de l'Est,(29 mai 1890) : 2

No d'identification : ???

1890-05-29 p2-p3, bénédiction de cloches_1.jpg
1890-05-29 p2-p3, bénédiction de cloches_2.jpg

Journal
Louis Brochu a été élu marguillier de Saint-Christophe et Joseph Pellerin, marguillier de Stanfold. L'élection a eu lieu le 27 décembre. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 25, no 52 (31 décembre 1891) : 2.

No d'identification : 13 593


Journal
L'Union des Cantons de l'Est, (22 DEC. 1892) : 2 .

No d'identification : ???

1892, 12-22 p2-p3, orgue 1ere église.jpg

Journal
Le 25 décembre, M. Rousseau (Stanfold) a été nommé marguillier en remplacement de Jérémie Demers, sortant de charge. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 26, no 52 (29 décembre 1892) : 2.

No d'identification : 14 094


Journal
À Stanfold, des travaux d'embellissement ont été entrepris sur le terrain de la fabrique. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 27, no 21 (25 mai 1893) : 2.

No d'identification : 14 642


Journal
À Stanfold, on se plaint que l'harmonium de l'église, qui sert à accompagner le chant, «n'est pas en harmonie avec le reste: peinture, autels, ornements, chasubles et chapes. Espérons que le plus prochain bazar sera consacré à l'achat d'un orgue imposant». L'Union des Cantons de l'Est, vol. 27, no 35 (31 août 1893) : 2.

No d'identification : 14 935

1893-08-31 p2-p3, harmonium de l'église.jpg

Journal
L'Union des Cantons de l'Est, (11 JANV. 1894) : 2 .

No d'identification : ???

1894-01-11 p2-p3, orgue.jpg

Journal
Calixte Dion a été élu marguillier à Stanfold. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 28, no 2 (11 janvier 1894) : 2.

No d'identification : 24 200

1894-01-11 p2-p3, Marguillier.jpg

Journal
La sacristie de l'église de Stanfold a subi pendant l'été une métamorphose entière. Plusieurs détails sur ces transformations. Par exemple, on a construit une allonge en pierre de 24 pieds de longueur sur 20 de largeur. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 30, no 45 (12 novembre 1896) : 3.

No d'identification : 25 022

1896-11-12 p2-p3, sacristie refait_1.jpg
1896-11-12 p2-p3, sacristie refait_2.jpg
1896-11-12 p2-p3, sacristie refait_3.jpg

Journal
La fournaise à eau chaude qui chauffe la sacristie de Stanfold ne donne pas un résultat satisfaisant. On ajoutera donc un poële. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 31, no 5 (28 janvier 1897) : 3.

No d'identification : 25 077



Journal
Action intentée par les conseillers du village de Princeville aux curés et marguilliers de la paroisse Saint-Eusèbe de Stanfold, sur une question d'entretien de chemin et trottoir. - Finalement, la fabrique a payé le compte que réclamait le conseil (31, 40, p. 3). L'Union des Cantons de l'Est, vol. 31, no 39 (09 septembre 1897) : 3 (suite: 31, 40, p. 3).

No d'identification : 24 362

1897-09-09 p2-p3, trottoir.jpg

Journal
L'Union des Cantons de l'Est, (16 SEPT. 1897) : 2 .

No d'identification : ???

1897-09-16 p2-p3, poursuite contre l'église.jpg

Journal
Construction d'un large trottoir le long du terrain de la fabrique à Stanfold, sur les deux principales rues du village. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 32, no 22 (13 mai 1898) : 3.

No d'identification : 25 228

1898-05-13 p2-p3, trottoir fabrique.jpg

Journal

No d'identification : ???
L'Union des Cantons de l'Est, (5 janv. 1905) : 2-3.


1900-01-05 p2-p3, marguillier Joseph Turgeon cultivateur 7e rang.jpg

Journal
Les travaux à l'église de Stanfold avancent: les couvreurs ont commencé à poser la couverture depuis lundi dernier. Les travaux intérieurs commenceront dans une couple de semaines. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 34, no 42 (05 octobre 1900) : 3.

No d'identification : 22 200


Journal
À Stanfold, de nombreuses réparations ont été faites à l'église. Perron en ciment. L'Écho des Bois-Francs, vol. 12, no 10 (05 août 1905) : 4.

No d'identification : 7 923

1905-08-05 p.4, 12 aout p.1, église.jpg

Journal
M. le Curé voulait faire l'achat d'une statue du Sacré-Coeur de Jésus à partir d'une souscription. Dès juin, la cueillette commença dans le village et dans la paroisse. « Les paroissiens donnèrent généreusement. » La Gazette d'Arthabaska, vol. 1, no 40 (29 août 1908) : 2.

No d'identification : 760


Journal
À Stanfold, bénédiction d'une statue du Sacré-Coeur de Jésus et d'une statue de la Sainte-Vierge du Rosaire. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 42, no 38 (04 septembre 1908) : 3.

No d'identification : 25 058

1908-09-04 p2-p3, bénédiction statue Église.jpg

Journal
Première église ainsi que le presbytère construit en 1862. Serait-ce le "mai" qui serait fixé au bout du mât du presbytère ?

Église première et presbytère, 5-14.jpg
Église - 1860 - Première église de Princeville - 05-002.jpg
Expo 1998 - film 5
Carrousel 5
Livre 150e p.213
Classeur - EGL
Album brun 98 - PAR
Princeville, première église entre 1903 et 1911, 49-17.jpg
Princeville, première église entre 1903 et 1911, 49-18.jpg
Expo 1998 - film 49
La mission St-Eusèbe est fondée en 1838. La première demande que les colons de Stanfold formule est la permission de construire une chapelle et un presbytère afin d'obtenir les services spirituel d'un prêtre résident plutôt que ceux épisodiques d'un missionnaire. Cette requête est satisfaite en 1845. Cette même année marque la constitution de la municipalité du canton de Stanfold et la construction d'une chapelle sur un lopin de terre offert par le fondateur Pierre Prince. La dernière année d'existence de cette chapelle est marquée par une tragédie. C'est en effet en ces murs, en juillet 1862, qu'ont lieux les funérailles de sept enfants et de leur mère, Mathilde Bourret née Laventure, qui a tuée ses enfants pour ensuite se donner la mort. Seule Edwige, l'ainée en séjour chez son oncle à St-Norbert, fut épargné de ce massacre. (réf. 13-MON-029 p.30)

C'est plutôt bizarre le texte laisse à croire que la chapelle était encore debout même après la construction de la première église.

Église Princeville, première 1877 (Ayotte), 43-14.jpg
Église Princeville, première 1877 (Ayotte), 43-13.jpg
Église Princeville, première 1877 (Ayotte), 43-15.jpg
Expo 1998 - film 43
Livre 13-MON-029
Première église de Stanfold. Autorisation de construire donnée par Mgr Thomas Cooke le 23 septembre 1859. L'architecte choisi fut Joseph-Ferdinand Peachy de Québec âgé de 30 ans. Ses plans sont datés de mars 1860. Le 25 septembre 1860 : bénédiction solennelle de la pierre angulaire. Le 4 février 1863: bénédiction solennelle de l'église par l'abbé Antoine Racine, premier curé de Stanfold. Valeur de l'église : 2150 louis, la sacristie : 550 louis et le presbytère : 600 louis. En mai 1864, l'évêque autorisa la finition intérieure de l'église qui fut attribuée à l'architecte Gédéon Leblanc au lieu de François-Marie Berlinguette. On bénit la 2e cloche le 27 juillet 1864 et la 3e le 5 juin 1871. En 1872, la décoration de l'intérieur n'était pas encore terminée. En 1884, la dette finie de payer, on dut refaire les joints de pierres de la façade, emplir de terre le perron et réparer le chemin couvert. L'évêque suggéra de refaire la couverture de bardeaux avec de la tôle galvanisée. A remarquer : le muret de pierre qui délimite le cimetière.

Église première, 5-15.jpg
Expo 1998 - film 5
Carton Noir B5 -16
Classeur - EGL
Intérieur de la première église. Parachèvement de l'intérieur. Le 1er mai 1864, les marguilliers autorisaient le parachèvement de l'intérieur en donnant le contrat à l'architecte Gédéon Leblanc au détriment de François-Marie Berlinguette après discussions. Une restauration a eu lieu en 1887 par les artistes-décorateurs Messieurs Beaulieu et Rochon. La description qu'en fait le curé F.C. Baillargeon concorde avec la photo ci-haut.

Église première, extérieur, 24-10.jpg
Expo 1998 - film 24
Carton Noir B2 -03
Intérieur de l'église de Saint-Eusèbe-de-Stanfold de Princeville . - [1900], Banq.jpg BANQ
Description de l'intérieur de la première église.

Première église, Livre Charles-Edouard Mailhot (Tome 4)(389 pages) p.317.gif

Livre Charles-Edouard Mailhot (Tome 4)(389 pages) p.318.gif
Livre 29-DHM-068
Livre Charles-Edouard Mailhot (Tome 4)(389 pages) p.319.gif

Livre Charles-Edouard Mailhot (Tome 4)(389 pages) p.320.gif
Livre 29-DHM-068
Livre Charles-Edouard Mailhot (Tome 4)(389 pages) p.321.gif

Livre Charles-Edouard Mailhot (Tome 4)(389 pages) p.32.gif
Livre 29-DHM-068
Première église après l'incendie. À remarquer: la clôture limitant le cimetière. De pierre qu'elle était lors de la construction de l'église, elle est maintenant en fer. 5 pierres ont été empruntées pour construire la 2e église.

Église incendiée 3 mars 1911, 3-04.jpg
Église - 1911 -Ruines de la première église - 05-003.jpg
église1911coté.jpg
Expo 1998 - film 3
Carrousel 5
Livre 150e p.211
Carton Noir B2 -04
Livre 16-FRP-039
Livre 13-MON-029
En 1863, la première église paroissiale est bénite dans l'allégresse. C'est la consternation moins de 50 ans plus tard quand, le 3 mars 1911, l'église est détruite par un incendie.

Église de Princeville mars 1911.jpg
Disque patrimoine
Classeur - EGL
L'incendie du 3 mars 1911. Simulation par imagerie numérique. À partir des informations recueillies, voici probablement de quoi avait l'air ce moment historique.

Simulation de l'incendie de la première église, B5-CN-001.JPG
Carton Noir B5 -17
Incendie première église, article de journal, CL-EGL-001.JPG Classeur - EGL
Carton Noir B2 -54
Article sur l'incendie de l'église de Stanfold, qui avait été construite en 1860. On dit que de toute façon, l'église était trop petite et que son « portail vers le grand-nord rompait avec la symétrie de toutes les autres bâtisses du village de Princeville». Avec les assurances de 35 000$, une église plus grande pourra être reconstruite, cette fois avec le portail face à la rue Saint-Jacques. - Autre article sur le sujet, en page 5. L'Union des Cantons de l'Est, vol. 45, no 13 (10 mars 1911) : 2-5..

No d'identification : 22 092

Incendie première église, article de journal, CL-EGL-002.JPG
JE L'ai, 1911-03-10 p2-p3, incendie église.jpg
Classeur - EGL
Les travaux de la chapelle de Stanfold avancent rapidement: elle sera peut-être construite pour les offices de la Semaine sainte. C'est la première fois que j'entends parler de cette chapelle temporaire ? (q?)

L'Union des Cantons de l'Est, vol. 45, no 15 (24 mars 1911) : 2.

No d'identification : 22 101

Incendie première église, article de journal, CL-EGL-003.JPG
JE L'ai, 1911-03-10 p4-p5, incendie église, chapelle temporaire.jpg
Classeur - EGL
Journal
(récupéré cet article ) A NUMÉRISÉ (rien)
Nouvelles de Stanfold: «Les travaux d'exhumation des corps déposés dans notre église et dans la partie adjacente du cimetière sont terminés».
L'Union des Cantons de l'Est, vol. 45, no 22 (12 mai 1911) : 2.

No d'identification : 22 121


Journal
Achat des plans de la 1ère église (Mont St-Grégoire). Sur la photo, Dany Beauvilliers, Marcel Poudrier et Robert LeBeau.

Achat des plans chez Robert Le Beau 13-02-1998, 17-20.JPG
Expo 1998 - film 17
Les plans de cette église ont aussi servi pour édifier l'église de St-Tite. Vous pouvez voir des photos de l'église de St-Tite dans la catégorie 'Ville périphérique' .

Église, première, plan 1, 20-10.jpg
Expo 1998 - film 20
Église, première, plan 2, 20-07.jpg Expo 1998 - film 20
Église, première, plan 3, 20-08.jpg Expo 1998 - film 20
Église, première, plan 4, 20-05.jpg Expo 1998 - film 20
Église, première, plan 5, 20-06.jpg Expo 1998 - film 20
Église, première, plan 6, 20-12.jpg Expo 1998 - film 20
Église, première, plan 7, 20-09.jpg Expo 1998 - film 20
Église, première, plan 8, 20-11.jpg Expo 1998 - film 20
Église miniature, (1ere). 16-FRP-055.JPG Livre 16-FRP-055
Fouille du site de la plaque, 16-FRP-055.JPG Livre 16-FRP-055
Richard Pellerin et Clément Daigle (père d'André Daigle).

Tabernacle 1ère église, fouilles re plaque 23-06-1998, 31-08.jpg
Expo 1998 - film 31
Plaque découverte par André Daigle.

Tabernacle de la 1ère église, plaque, 32-16.jpg
Tabernacle de la 1ère église, plaque, 32-17.jpg
Tabernacle, premier de la première église Daigle, plaque, 31-17.jpg
Tabernacle, premier de la première église Daigle, plaque, 31-18.jpg
Tabernacle, premier de la première église Daigle, plaque, 31-19.jpg
Expo 1998 - Film 32




Mise à jour le 30 nov. 2019.